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26 mars 2014

La perversion du pharmacien

Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'avais le plus grand respect pour mon(a) pharmacien(ne).

Il (elle) était celui qui nous conseillait sur le moindre petit bobo, les prescriptions, quoi emmener dans tel pays exotique dans la trousse à pharmacie etc...

et puis, ma pharmacienne a revendu son officine, et mon pharmacien (l'autre) a pris sa retraite.

La première est devenue hors de prix, avec des tarifs multipliés parfois par 3 sur la parapharmacie (!), parce que monsieur Le Nouveau a sans doute un emprunt à rembourser, des envies de pognon, et doit considérer qu'il s'est installé dans une localité pleine de fric. Bref, un type charmant.

Du coup, je la boycotte, parce que comment voulez-vous faire confiance à un type qui vous prend pour un fonds de pension, et ce, sans vergogne, en plus.

 

La seconde a des tarifs corrects, mais si vous savez quand vous y rentrez, vous ne savez jamais quand vous en sortez. Soyons clairs, le passage à la pharmacie se fait souvent en fin de journée, entre la garderie et les devoirs-la douche-le diner en 45mn, et inutile de dire que pour y arriver, il faut  :

1.crier

2.répéter

3.menacer

4.punir

Bref, vous revoilà à la pharmacie, avec deux clients devant vous, et la pharmacienne prend tooooooouuuuuuut son temps. Elle prend même tellement son temps, ou plutôt est tellement lente, parce que ce n'est même pas de la mauvaise volonté, que vous avez envie de passer derrière le comptoir pour vous servir vous-même. Vous attendez tellement longtemps, que vous avez le temps de vous demander en combien d'années elle a bouclé ses études de pharmacienne, à ce ryhtme-là.

C'est exactement cet article du Elle que je lisais l'autre jour sur l'éducation, qui disait très justement, que lorsque vous rentrez de votre journée de travail, où vous avez passé entre 8 et 10 heures (minimum) à aiguiser votre efficacité et votre rendement, et que vous attaquez votre 3e partie de journée avec les enfants, c'est comme si vous rouliez en Porsche à 150km/h pour vous retrouver soudain à 40 derrière une 2cv (ndlr. pour les - de 18 ans, une 2cv est une voiture...).

Ben, à la pharmacie, c'est comme si votre Porsche se trouvait derrière une troupe de majorettes en pleine démonstration.

Bref, tout ça pour dire que tout se perd, ma brave dame. Y compris les vrais pharmacien(ne)s.

Le pharmacien devient un commerçant comme les autres.

medicaments-pharmacie

 

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