LA Vaccination
Sans blague.
Lundi dernier, chez nous, on en était encore à ne pas se faire vacciner.
Pourquoi cette grippe-là serait-elle plus dangereuse que l'autre ? et papati, patata, tout ce que chacun d'entre nous se répète et martèle pour se rassurer.
Finalement, la véritable question est : Faut-il culpabiliser d'avoir fait (peut-être) attraper une maladie avec (peut-être) de terribles conséquences à nos enfants, ou culpabiliser de leur administrer un vaccin qui n'a pas fait ses preuves ?
A la faveur d'une réunion de travail avec le médecin de ma belle entreprise pour parler de mes boulets, nous lui avons toutes posé LA question : "Alors ???? vaccin ou pas vaccin ?"
Réponse : "JE suis vacciné."
Réponse des infirmières : "Nous sommes vaccinées."
Mes convictions s'ébranlent.
Je décide alors de poser la question à celle qui saura lever tous mes doutes : mon amie Laurence, qui bosse avec les touts-petits-petits....ceux qui ne peuvent pas encore vivre en dehors d'une couveuse, et elle-même maman avertie.
Et elle venait juste de se faire vacciner après avoir traversé les mêmes doutes existentiels.
Vous savez comme je suis. Quand quelque chose est décidé, il faut que ça dépote.
Réponse convaincante de Laurence lundi soir, vaccination mardi soir pour les 4 Deprez.
Bah, je vais vous dire, si il y a la guerre un jour, on est mal. Pas à cause de toutes les personnes engagées qui donnent de leur énergie, de leur temps et de leur patience (et Dieu sait qu'il en faut !), non; à cause d'une organisation encore balbutiante, et des parents qui ne savent pas tenir leurs gosses.
Qu'est-ce qu'ils croyaient ? qu'ils allaient arriver, être pris en charge dans les 10mn et ressortir 20mn plus tard ?
Nous sommes restés 3 heures, et encore, on a été assez malins sur le sujet, on a grapillé quelques places honnêtement, juste par un travail d'équipe efficace.
Et encore, on est "chanceux", puisque notre centre de vaccination se situe dans un gymnase (=résonnance idéale pour les cris stridents d'enfants déchainés) à 2 pas du Lys. Le Lys, c'est le ghetto pour ultra-riches de chez nous.
Autant vous dire une population propre sur elle; plutôt aimable.
N'empêche, que je ne recroise pas ce gosse qui nous a abreuvés de ses cris perçants pendant plus de 2 heures; à qui la mère ne disait strictement rien (je suppose que ça développe son quotient artistique ou émotionnel ou d'andouille); à qui tous les adultes ici présents sauf sa mère avaient envie d'en coller une, surtout qu'il redoublait de cris provocateurs dès qu'on l'enjoignait de bien vouloir cesser immédiatement ce grabuge.
Il n'y a que quand Monsieur Papa a fait son apparition que les cris ont cessé. Devrait peut-être être là plus souvent celui-ci.
Bref. Pour les détails techniques : une injection avec adjuvants pour Papa et Maman, une injection sans adjuvants pour Corentin et Solenn. Ces jeunes gens ayant été extrêmement courageux, et réclamant une autre piqûre pour un autre bonbon, on remet ça pour eux dans 3 semaines.
La grippe ne passera pas nous (enfin, si on ne l'attrape avant 15 jours).
Ah, et j'oubliais, finalement, les fouteurs de m*****, ce sont les medias, comme d'habitude.